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Сатпрем "Заметки об апокалипсисе" т. 5 1985 г.

amII: Début 1985 (Lettre de Satprem à Susie à propos des « visions » et imaginations mirifiques du vital.) La conscience cellulaire a la simplicité d'un Enfant divin pour qui la seule Merveille, c'est d'adorer le Suprême. C'est cela, la Matière vraie, tout le reste est Illusion tortueuse et nocive. C'est la « Maya » vitale du Mensonge qui jusqu'à présent a toujours empêché la vérité de s'établir sur la Terre, et c'est celle-là qui voudrait bien récupérer, ravaler le Supramental dans son filet de Mensonge brillant et séduisant — mais ce n'est PAS POSSIBLE. Il faut cultiver le discernement de l'âme. PS. Le Supramental c'est un autre monde, pas le même amélioré. V [more]1er janvier 1985 J'ai pourtant eu beaucoup-beaucoup d'entraînement, mais c'est difficile de ne pas croire que l'on est en train de mourir... C'est curieux. Mais rien ne se raidit dans le corps. Tout l'être s'abandonne. C'est une Puissance bleue si compacte — solide. On dirait qu'il n'y a plus rien que ce Bleu dense (c'est peut-être ce qui fait la sensation que l'on meurt?). Ce matin, c'était si compact — comme pourrait l'être de l'eau changée en glace. La vie du corps devient un solide bleu. C'est surtout dans le cerveau que cela reste un peu difficile. * Si c'est un nouveau principe de vie qui doit s'établir, est-ce que le vieux ne doit pas « mourir » ou disparaître ? Ou est-ce que les deux systèmes coexisteront ? « Ambulando solvitur » ( ! ) C'est seulement au bout que l'on comprendra vraiment ce que tout cela veut dire. En attendant il faut le vivre-mourir ( ! ) simultanément ( ! ) La question se « débat » avec un cœur, des poumons et des cellules cérébrales. Après-midi Un supplice. Le cerveau en ébullition. Le corps vivait la fin. C'était long. * Comment ne suis-je pas mort? Quelque chose répétait en moi : j'aime Sri Aurobindo, j'aime Mère, j'aime ma Douce... Comme si je voulais que ce soit le dernier son de ma vie. (je ne voulais pas être « dramatique », d'ailleurs c'était par-delà, c'était senti comme cela). Soir Vision Cette nuit, ou plutôt ce matin de bonne heure, avant de me réveiller, j'ai vu quelque chose qui m'a beaucoup inquiété et qui m'inquiète : j'ai vu ma Douce qui venait du dehors et qui allait entrer dans ma chambre par la porte vitrée ; elle était sur le seuil, elle a posé un pied (nu) sur le tapis de ma chambre et j'ai vu des marques ou des taches de sang sur le tapis — c'était plutôt violet que rouge. Je regardais cela, puis ma Douce m'a montré son pied nu, le cou du pied (le talon) : il y avait une petite blessure par où le sang sortait abondamment (ou plutôt continûment) et c'était aussi du sang violet très foncé. Qu'est-ce que cela veut dire ? Je suis très inquiet et n'ai rien dit à ma Douce. Le « pied », cela veut dire le corps physique. C'était ce matin 1er janvier*. * On est vraiment dans « l'inconnu dangereux » — de tous les côtés. * Je n'ai jamais vu du sang aussi foncé... ?? presque noir. * Plus tard Ma Douce a dessiné comme une comète rouge qui vient toucher la tête d'un être ! — c'est peut-être cela, mon « ébullition » ! Mais c'est un supplice... Ma tête est encore comme " bruised ", en bouillie. Qu'est-ce qui va tomber sur la tête de la terre? ! Quand j'ai eu le typhus, en sortant des camps, j'ai eu des " céphalées " affreuses. Eh bien, c'est un peu comme cela (mais en plus « dense »). En somme, on m'a bien entraîné, de toutes les façons. * Quand j'y pense : « faire le séisme Divin », cela veut dire qu'on prend la première secousse ( ! ) c'est juste. Puis ça navigue dans la Terre. V _____ *Je me suis demandé si Sujata, dans cette vision, ne représentait pas symboliquement l'Inde de 1985 ? (Elle venait de l'extérieur.) Aussi, ce matin, à minuit une minute, au tournant de l'année, je hurlais - je ne sais pas pourquoi, je ne sais quel cauchemar encore (c'est Sujata qui m'a dit l'heure exacte).[/more]

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amII:

amII: После полудня Я не могу назвать это иначе, чем «снижение супраментала». Это было бы абсолютно устрашающим, если бы это не было Божественным. Да, Мать заставляет «кипятить Материю». Точно как на маленьком рисунке, который моя Douce нарисовала вчера вечером. Земля собирается измениться. * Спрашиваем себя, как не дезинтегрироваться... Вечер Как только я остаюсь спокойным на полсекунды, эта столь прекрасная Власть уже здесь. Она не прекращается. У нас есть впечатление быть обращенным в твердое состояние внутри. Однако это гибко и неустойчиво. 6 января 1985 День за днём нам показывается "взрывчатая" атака населения, которая поднимается у нас и разрушает совсем мимоходом (семнадцать домов из цемента для колонии неприкасаемых у дома (?)). Где-то, невидимо, Божественное тянет линию. Это является частью знаков, тоже. Время поджимает. * Полдень То, что тело с восхищением обнаруживает все более и более, можно выразить словами: Закон Материи - это Ты. Как будто новая Материя обнаруживается! Но то, что Индия обнаруживает все более и более со смертельным гипнотизмом, таково: Закон Материи - это западная технология. Это - руины Индии. Подорванная Основа. Преданная душа. У них была тайна настоящей Власти в этой Материи, и они выбрали рабство. Фальшивость Неру - справедливое завершение фальшивости Шанкары. («Заводы и плотины - новые храмы Индии», говорил Неру; «мир - иллюзия», говорил Шанкара). Они решили «погружаться в Материю» с микроскопами и циклотронами, и они обнаруживают лицо своей собственной смерти... эффективное. Другие пытались убежать из Материи, но это - другое лицо той же смерти... окружённое ореолом. Индия украла обезьяну Запада. Запад украл обезьяну Индии... [?] Видение Прошлой ночью я увидел (смысл увиденного я понял только теперь): Огромный котел, каким мог бы быть котел гигантского парохода (возможно, пароход мира?) и перед открытой топкой был маленький человек, который казался гномом по сравнению с этим огромным котлом и бросал всё, что мог, в эту топку, почти белую, настолько сильно полыхал огонь в ней (у нас было впечатление, что он мог зажарить), и вот уже, как это ни странно, он схватил "последнее кресло" (из дерева), чтобы бросить его в топку, как если бы не оставалось больше ничего, что могло бы гореть. Они всё бросили в котел, всю красоту мира и все богатства мира, чтобы запустить свой пароход к... ничейной земле!

amII: 7 janvier 1985 C'était un long assaut toute la journée — sans merci. Je suis descendu dans la clairière, j'ai levé les yeux et j'ai vu la Mort — un grand nuage. Et ce soir ma Douce dessine Yama. C'est le gardien de la Loi ou le gardien de la Vérité, car, tout ce qui n'est pas purement pur (divinement pur) est emporté par la Mort. Il y a beaucoup à faire sur la Terre... 8 janvier 1985 Un assaut mortel. La mort nue. On a l'impression d'être laissé tout seul devant ça (sous ça) — on sait que ce n'est pas vrai, mais c'est comme cela. C'est comme une masse de basalte, irréductible, écrasante — rien ne traverse. Le soleil bleu ne passe plus. * Soir J'ai vécu quelque chose d'assez horrible au réveil ce matin : tout le chagrin d'une vieille morte m'a sauté à la figure, avec tout son paquet de douleur. C'était là, derrière une porte, entassé. Cette manière d'être humaine est très malheureuse — à quoi sert d'y ajouter un peu plus de malheur? Ce qui aiderait, c'est d'en sortir. * (Après un dessin de ma Douce) Il faut avoir le cœur bien déchiré en deux pour produire, soit la mort, soit LE POUVOIR VICTORIEUX. Ce sera le Pouvoir Victorieux. C'est ma vieille lutte contre la Douleur. On dirait que cette lutte contre la Douleur est l'essence contradictoire de ma vie. Le sang du Christ a seulement produit la mort. Il faut changer le sang de la Douleur humaine en Pouvoir transformateur. Mais c'est plus difficile. Je comprends de mieux en mieux pourquoi Sri Aurobindo mettait la Joie comme premier Principe divin et comme but de la création. 9 janvier 1985 Ce matin, encore une fois, j'ai fait l'« opération sauvage », tout retourné au soleil, grain par grain. Cette après-midi : un Bain de Feu. Quelque chose de tout à fait impossible, invivable, phy-siologiquement dément — impossible. Et pourtant c'est possible, et pourtant c'est vivable, et pourtant c'est. Et comment c'est possible, je ne sais pas. Logiquement, physiologiquement j'aurais dû en mourir — éclaté, pulvérisé (ou bouilli plutôt !). Si je ne suis pas mort, c'est ou bien que la mort n'existe pas, ou bien qu'il y a un autre type de vie qui échappe complètement aux lois de la Matière. C'est tout ce que je peux dire. Pendant une heure quarante sans arrêt. Du Feu vivant. De la lave en fusion. Je n'ai jamais vécu ça à ce degré. C'est au-delà de la mort et au-delà de la vie — quelque chose d'inconnu. Un autre type de vie. Le démenti à toutes les soi-disant « lois de la Matière ». * Je n'arrive pas à comprendre comment c'est possible. Mais c'est possible ! Mais alors il faut un corps NUL, transparent — DONNÉ. Sans réactions, sauf : c'est Toi. Je n'arrive pas à croire que la terre ne va pas changer, parce que, tout de même, ce corps fait partie de la terre ! Ce doit être cela, le pouvoir transformateur. * Je crois que la « masse de basalte » hier, c'était pour faire sortir les derniers éléments mortels — on pourrait dire les derniers grains de mort. C'est-à-dire que la Mort fait son travail : elle prend tout ce qui est à elle. (Cette vieille morte si chagrinante n'avait évidemment pas de place dans le subconscient de mon corps, il fallait qu'elle sorte de sa cachette — il faut que tous les vieux morts sortent ! qu'il n'y ait plus que le Nouveau.) * Soir On pourrait dire : c'est la Mort qui fait les « lois de la Matière ». Ce sont les lois de la Mort. La Science est le grand prêtre de la Mort (la Religion, sa grande prêtresse !) * Je me répète toujours, mais c'est toujours un étonnement pour moi, chaque fois comme si j'assistais à une « première » d'un monde inconnu et « impossible ». (Pas « assistais » : je suis le navigateur qui découvre et redécouvre dans son propre corps quelque chose de tout à fait étrange — jamais vécu — et il faut que je me le répète et le répète pour être bien sûr, comme Jean Bernesse avec son muscadet !) C'est peut-être aussi « stupide » (mais divinement stupide) que le vieux Poisson qui s'étonnerait et s'étonnerait de la petite plage de sable blanc, ses criques et cet air au soleil — une espèce d'impossibilité vécue qui semble à la fois dan- gereuse et fabuleuse. On ne sait encore rien de cette géographie-là, ni de cette physiologie-là. Autrefois, on m'aurait mis sur le bûcher pour sorcellerie (c'est le grand avantage de la Science, tout de même !) Alors je suis vraiment comme l'idiot du village humain qui regarde ses Églises et ses Écoles avec un rigolement ahuri. « Mon Dieu ! où donc ont-ils été pêcher tout cela? » Je vois que Sri Aurobindo a dû prendre beaucoup de gants et de politesses pour dire même le peu qu'il a dit sur le « Supramental » — Mère y a mis moins de gants. Quant à moi, je suis le Breton ahuri et sans vergogne. P.S. Tout de même aussi (!) je ne sais plus quel Apôtre de l'Église chrétienne annonçait une « nouvelle Terre et de nouveaux cieux ». 10 janvier 1985 Ça devient de plus en plus brûlant. Qu'est-ce qui va se passer? Le corps a la sensation d'être comme une passoire par où Mère est en train de sortir. On sent que l'on vit un lent et précautionneux Miracle. C'est miraculeux, mais de quel miracle, on n'en sait rien. Le corps n'a plus un atome de peur — c'est Toi ! alors ! ? * « Toi », ça veut dire Mère, ça veut dire Sri Aurobindo, ça veut dire le prochain Divin, ça veut dire la Merveille, le nouveau Soleil, la vraie Vie — ce qu'on attend enfin ! * Ce corps humain est comme un représentant de la Tombe humaine où ils l'ont enfermée — si cette tombe se laisse trouer, Elle sortira, non ! ? Ça va secouer toutes les tombes ! 12 janvier 1985 Je viens de subir une abominable torture, ce matin. On arrachait tout-tout l'être, toute-toute la vie, toutes les fibres nerveuses, depuis le bas jusqu'en haut, pendant une heure trente. Je gémissais et gémissais et je n'arrivais pas à crier. Une TORTURE. Alors quelque chose en moi savait ou disait ou répétait : « C'est la vieille vie qui s'en va, c'est pour Toi, c'est à Toi — c'est la fin de la vieille vie. » Je ne sais pas. Je ne peux pas dire ce qui s'est passé. Si j'avais pu m'évanouir ou mourir, cela aurait été un soulagement, mais ça continuait et continuait — je ne sais pas si c'est fini. Je ne sais pas ce qui s'est passé. C'est comme les « affres de la mort » sans la mort. * Est-ce X qui m'a rapporté tout le poison d'Auroville? Ou est-ce que cela fait partie du « processus » ? — Tout fait partie du processus. Tout le corps vibre comme une corde. Au milieu de l'opération, quelque chose a viré dans ma conscience, une fraction de seconde, et j'ai vu un grand soleil blanc à travers les branches d'un arbre. ?? Il était presque au sommet de l'arbre. Est-ce que l'« arbre », c'est tout ce vieux système nerveux la vie? En fait, le poison est l'air nourricier naturel de 90% des humains. Ils ne le savent pas — s'ils savaient... Ils ne pour-raient pas se supporter eux-mêmes. Tout le monde en meurt. Mais alors, comment vivre au milieu de cette corruption? (un être nouveau?) Et Mère qui devait supporter cela à vif... Ils la couvraient d'ordures, et après ils disaient qu'elle était folle. « J'ai envie de crier », disait-elle... oh ! En vérité, ce Nouveau Yoga, c'est le contraire des « pouvoirs yoguiques », qui mettaient une jolie croûte spirituelle sur leur ordure — ici, tout est mis à nu et on est à nu. On est sans défense parce que c'est la défense du Mensonge et de la Mort. C'est la Mort qui se défend. La Vérité.... ? c'est encore à explorer. Soir J'ai l'impression que ce qui s'est passé ce matin est un tournant important — je ne sais pas lequel. Ce sont peut-être les derniers fils de la vieille vie ou les derniers liens du vieux scaphandre qui sont partis ? On n'ose pas le dire. C'était vraiment comme l'essence du vieux Poison qui s'enroulait autour de toutes les fibres de la vie ou qui envahissait tout — on sentait que ça grimpait-grimpait partout.


amII: 7 января 1985 Это была длинная атака весь день - беспощадно. Я спустился в прогалину, я поднял глаза и я увидел Смерть - большое облако. И в этот вечер моя Douce рисует Яму. Это - страж Закона или страж Правды, так как все то, что не совершенно чисто (не божественно чисто), уносится Смертью. Так много предстоит сделать на Земле... 8 января 1985 Смертельная атака. Голая смерть. У нас есть впечатление быть оставленным совсем одному перед этим (под этим) - знаю, что это не настоящее, и всё же это оно. Это - масса базальта, неустранимая, подавляющая - ничто не проходит. Голубое солнце не проходит больше. * Вечер Я прожил что-то довольно ужасное во время пробуждения в это утро: вся печаль старого мертвого меня перепрыгнула в рисунок, со всем своим сгустком боли. Это было там, за дверью, собранное. Это человеческое бытие очень несчастно - зачем же к нему добавлять ещё больше несчастья? То, что помогло бы - найти выход из этого. * (После рисунка моей Douce) Надо иметь сердце, действительно разорванное пополам, чтобы достичь либо смерти, либо ПОБЕДОНОСНОЙ СИЛЫ. Это будет Победоносная Сила. Моя старая борьба противостоит Боли. Можно сказать, что эта борьба с Болью и есть противоречивая сущность моей жизни. Кровь Христа произвела только смерть. Надо изменить кровь человеческой Боли в трансформирующую Силу. Но это труднее. Я понимаю все лучше и лучше, почему Шри Ауробиндо понимал Радость как первый божественный Принцип и как первопричину Творения. 9 января 1985 В это утро я еще раз совершил «дикую операцию», всё обращающую к солнцу, грань за гранью. Эта вторая половина дня: Ванна Огня. Что-то абсолютно невозможное, невыносимое, физиологически сумасшедшее - невозможное. И всё же это возможно, и всё же это выносимо, и всё же это есть. И как это возможно, я не знаю. Как следствие физиологически я должен был бы от этого умереть - разбитым, распылённым (или сваренным заживо, скорее!). Если я не умер, это или обозначает, что смерть не существует, или совсем другой тип жизни, которая полностью ускользает от законов Материи. Обо всем этом я могу сказать. Подвешен один час сорок минут безостановочно. Живой Огонь. Лавы в слиянии. Я не переживал этого никогда в такой степени. Это - за смертью и за жизнью - что-то неизвестное. Другой тип жизни. Опровержение всех так называемых «законов Материи». * Я не могу понять, как это возможно. Но это возможно! Но тогда вместо тела должен быть НОЛЬ, прозрачный - ДАННЫЙ. Без реакций, кроме одной: это - Ты. Я не могу полагать, что земля не собирается измениться, потому что, как бы ни было, это тело является частью земли! Оно должно стать ею, силой трансформации. * Я полагаю, что «масса базальта» вчера была, чтобы вывести последние смертельные элементы - можно сказать, последние зёрна смерти. То есть Смерть делает свою работу: она берет все то, что принадлежит ей. (Эта старая смерть, столь огорчительная, очевидно, гнездилась в подсознании моего тела, и было нужно, чтобы она вышла из своего тайника - нужно, чтобы все старые смерти вышли! и да останется только Новое). * Вечер Можно сказать: именно Смерть устанавливает «законы Материи». Это - законы Смерти. Наука - верховный жрец Смерти (Религия её верховная жрица!) * Я всегда повторяюсь, но это - всегда удивление для меня, каждый раз, как если бы я присутствовал на "премьере" неизвестного и "невозможного" мира. (Не "присутствовал": я - навигатор, который вновь и вновь обнаруживает в его собственном теле что-то абсолютно странное - никогда не переживавшееся - и нужно, чтобы я для него [тела] повторил, и это повторяется, чтобы быть уверенным действительно, как Жан Бернес со своим мюскаде!) [может быть, потому, что для тела единственная "память" - постоянное повторение? прим.перев.] Это также "глупое", возможно (но божественно глупое), что старая Рыба удивилась бы маленькому пляжу белого песка, его бухтам и этому воздуху на солнце - вид невозможности пережить, который кажется одновременно опасным и сказочным. Еще не знаем ничего ни из этой географии, ни из этой физиологии. Раньше меня положили бы на костер, обвинённого в колдовстве (это - большое преимущество Науки, тем не менее!) Тогда я - действительно идиот человеческой деревни, который смотрит на ее Церкви и на ее Школы с ошеломленным изумлением. « Мой Бог! откуда же они выудили все это? » Я вижу, что Шри Ауробиндo должен был действовать осмотрительно и вежливо, чтобы говорить даже о немногом, о чём он сказал по поводу "Супраментала" - Мать действовала менее осмотрительно. Что касается меня, я - ошеломленный бретонец и не имею стыда. P.S. Тем не менее также (!) я не знаю больше, какой Апостол христианской Церкви сообщал о «новой Земле и новом небе». 10 января 1985 Это становится все более и более сжигающим. Что собирается произойти? У тела - ощущение себя ситом, сквозь которое Мать собирается пройти. Чувствуется, что это медленное и осмотрительное Чудо. Это чудесно, но каким образом - об этом мы не знаем ничего. В теле нет больше ни атома страха - это - Ты! тогда!? * "Ты"- означает Мать, означает Шри Ауробиндо, означает Божественное вблизи, означает Чудо, новое Солнце, настоящую Жизнь - то, что мы ожидаем, наконец! * Это тело человека - представитель человеческой Могилы, куда они Её заключили - если эта могила позволит себя открыть, Она выйдет, нет!? Это значит встряхнуть все могилы! 12 января 1985 Я подвергся только что отвратительной пытке в это утро. Была вырвана совсем вся сущность, любая - любая жизнь, все нервные волокна, снизу доверху, так продолжалось один час тридцать минут. Я стонал, я не мог кричать. ПЫТКА. В то же время что-то во мне знало или говорило или повторяло: «Но это старая жизнь уходит, это для Тебя, это принадлежит Тебе - это - конец старой жизни.» Я не знаю. Я не могу сказать о том, что произошло. Если бы я мог упасть в обморок или умереть, это было бы облегчением, но это продолжалось и продолжалось - я не знаю, закончено ли это. Я не знаю, что произошло. Это - «муки смерти» без смерти. * Это X, что сообщил мне весь яд Ауровиля? Где то, что является частью "процесса"? - Всё является частью процесса. Всё тело дрожит как струна. * В середине операции что-то промелькнуло в моем сознании, доля секунды, и я увидел большое белое солнце через ветви дерева.?? Оно было почти на вершине дерева. "Дерево", это - вся старая нервная система жизни? * Действительно, яд - естественный питательный воздух 90 % людей. Они этого не знают - знали бы они... Они не могли бы терпеть друг друга сами. Весь мир от этого умирает. Но тогда как жить среди этого гниения? (новому существу?) И Мать, которая должна была выдерживать это живой... Они ее покрывали грязью, и потом сказали, что она была сумасшедшей. «Я хочу кричать», говорила она... о! В действительности, эта Новая Йога, это - противоположность «йогических способностей», которые покрывали красивой духовной коркой их грязь - здесь все это обнажается и предстаёт как есть. Без защиты, потому что это защита Лжи и Смерти. Это Смерть, которая защищается. Правда...? она должна быть еще исследована. Вечер У меня есть впечатление, что произошедшее в это утро - значительный поворот - я не знаю, какой. Это, возможно, последние сыновья старой жизни или последние связи старого скафандра, которые отделились? Не осмеливаемся об этом говорить. Это было действительно сущностью старого Яда, который обвивался вокруг всех волокон жизни или который захватывал все - чувствовалось, что это поднималось-поднималось везде.

amII: à Sujata avec qui, pas à pas, nous avons traversé ces terribles épreuves portés par notre seul amour pour Mère et notre volonté désespérée de continuer Leur Œuvre jusqu'au bout découvrir le Mystère terrible et merveilleux de la vie sur la terre

amII: Суджате с которой шаг за шагом мы пересекли эти ужасные испытания вызванные единственно нашей любовью к Матери и нашим отчаянным желанием продолжить Их Работу до конца открыть ужасную Тайну и чудесную жизнь на земле

amII: Oui, comme un dernier assaut de la Mort. J'imagine que quand on est piqué au talon par un cobra, c'est un peu ce qui doit se passer...? Je crois en effet que la mort gagnait partout dans le corps, mais elle n'avait RIEN à manger, alors elle était inoffensive, tout en vous donnant l'exacte sensation de la mort. C'était la Mort, c'était le cobra, mais il piquait dans rien, le poison glissait dans rien. Pour mourir, il faut qu'il y ait quelque chose — il n'y avait rien. Ce que je ne comprends pas, c'est que ça faisait très mal (c'était horrible), et pourtant ça ne tuait pas*. V ________ Vision * Maintenant je comprends ce qui s'est passé. La nuit dernière (du 11 au 12), j'ai vu par terre, sur le sol de la chambre de Sujata, une peau de bête déchirée — c'était très mal déchiré, cela faisait un vilain « tapis » avec des poils gris-noir. Je me disais : ce n'est pas bien dans cette chambre, Sujata pourrait glisser là-dessus et se casser une jambe !... Mais je n'avais pas compris que c'était ma propre « peau de bête » déchirée, ou plutôt qui s'est déchirée dans l'horrible opération de ce matin ! Il y a eu deux opérations mélangées : ce que X a rapporté d'Auroville, cet horrible poison, a servi à me faire nettoyer radicalement toutes les fibres de la vieille vie qui avaient été envahies par le poison d'Auroville (une horreur, vraiment, et du vrai poison). Le poison m'a fait arracher tout ce qui était touché par le poison — et toute la vieille « peau de bête » est partie. J'ai été obligé d'arracher : j'étais littéralement empoisonné. Ou bien j'en crevais de poison, ou bien j'arrachais tout — et tout a été arraché. Ce qui m'a trompé ou qui m'a empêché de comprendre plus tôt, c'est que cette « peau de bête » était bizarrement sur le sol de la chambre de Sujata et je voyais seulement que cela faisait un vilain tapis déchiré sur lequel Sujata pouvait glisser. Pourquoi dans la chambre de Sujata ? — probablement parce que sa chambre représente un endroit très matériel et très propre. J'ai été trompé aussi par le fait que je voyais seulement le poison rapporté par X — je ne comprenais pas que ce poison servait à faire la dernière « opération sauvage ». Oh ! c'était une torture. Maintenant je sais vraiment ce que c'est. C'est étrange (et vraiment merveilleux) comme on m'avertit toujours d'avance de ce qui va se passer. Il y a un souci si grand, si attentionné, de me faire comprendre. (C'est l'Agenda 2 qui continue !) 13 janvier 1985 Vision Cette nuit, j'ai vu une baignoire pleine de lait ! et j'allais prendre mon bain là-dedans ! ! ??? Peut-être est-ce pour me guérir de l'opération d'hier? * Après midi Des intensités inouïes. Comme un formidable diapason de vibrations. Le corps ne sait plus ce que sont les « conditions de la vie". Cela ne veut plus rien dire dans ses cellules, ses fibres. Tout cela qui fait vivre un corps — ça vit par autre chose. Il y a autre chose. Il y a la deuxième vie. C'est vécu. * Mais vécu comme peut l'être un premier soleil pour un premier animal au soleil ! et quel soleil ! On ne fera pas croire à un petit lézard que les « conditions de la vie », c'est sous l'eau. C'est vraiment une autre physiologie, et pourtant c'est la même ! ! * Soir Il n'y a pas de doute que ce que les hommes appellent la « vie », c'est la mort — c'est la mort qui vit.

amII: Et il y a un autre type de vie, sans mort. C'est la découverte constante du corps. On lui fait vivre la mort à tout bout de champ pour bien lui montrer : tu vois, on n'en meurt pas ! On lui fait vivre le poison pour lui montrer : tu vois, on n'est pas empoisonné ! Il n'y a que la mort qui peut mourir, il n'y a que le poison qui peut être empoisonné ! Mais attention au moindre grain « correspondant » ( ! ) C'est-à-dire que je refais toutes les découvertes de Mère (pas étonnant !) La seule raison d'être de ce corps (autant que je sache), ce n'est évidemment pas de devenir immortel (!), c'est de faire entrer ce courant-là dans la Terre — précipiter le Mouvement. Une électrode. (Larousse : électrode = pièce conductrice amenant le courant au point d'utilisation.) 14 janvier 1985 Vision de Sujata Cette nuit ma Douce a vu ceci : elle sortait de la maison de son grand-père et, au bas des marches, une petite tortue l'attendait. Cette petite tortue sautait et sautait (comme un petit chien qui s'amuse) pour attraper la main de Sujata. Puis Sujata s'est mise à marcher, à aller ici et là, d'un endroit à l'autre, et la petite tortue l'accompagnait toujours — elle avait même une laisse que tenait Sujata ! mais la petite tortue était devenue grande et elle avait une sorte de longue queue d'ivoire, très fine (une tortue spéciale !). Il y avait aussi une autre jeune fille, plus petite et foncée de peau, qui était avec Sujata et qui jouait avec la « grande » tortue. Puis

amII: Да, как последняя атака Смерти. Я представляю, что, когда укушен в пятку коброй, это - похоже на то, что должно произойти? Я действительно полагаю, что смерть выигрывала везде в теле, но здесь у нее не было НИЧЕГО, что она могла бы съесть, и тогда она была безобидна, давая вам точное ощущение смерти. Это была Смерть, это была кобра, но она кусала ни во что, яд скользил ни во что. Чтобы умереть, нужно, чтобы было что-то - а не было ничего. То, чего я не понимаю - как же это доставляло очень сильную боль (это было ужасно), и, однако, это не убивало. V ________ Видение ... Это странно (и действительно чудесно), так как меня всегда предупреждают досрочно о том, что собирается произойти. Столь предупредительная, столь большая забота, разъясняющая мне всё. (Это Агенда 2, которая продолжается!) 13 января 1985 Видение В эту ночь я увидел ванну, полную молока! и я шел принимать мою ванну там-внутри!! ??? Может быть, это чтобы вылечить меня от вчерашней операции? * После полудня Неслыханная интенсивность. Очень широкий диапазон вибраций. Тело не знает больше, что обозначает «условия жизни». Это не хочет больше ни о чем сказать в его клетках, его волокнах. Все, что заставляет выжить тело - это жить с помощью чего-то иного. Нечто иное. Вторая жизнь. Это пережито. * Но пережито так, как может быть первое солнце для первого животного на солнце! и какое солнце! Нельзя заставить поверить маленькую ящерицу, что «условия жизни» её - под водой. Это - действительно другая физиология, и однако это - то же!! * Вечер Нет сомнения - то, что люди называют "жизнью", это смерть - смерть, которая живёт. И другой тип жизни, без смерти. Это - постоянное открытие тела. Его заставляют переживать смерть ежеминутно, чтобы хорошенько ему показать: ты видишь, от этого не умирают! Его заставляют принимать яд, чтобы ему показать: ты видишь, ты не отравлено! Только смерть может умереть, только яд может быть отравлен! Но внимание к малейшему "отвечающему им" зерну (!) * То есть я заново делаю все открытия Матери (не удивительно!) * Единственная причина существования этого тела (насколько мне известно), состоит, очевидно, не в том, чтобы становиться бессмертным (!), она состоит в том, чтобы вводить это течение в Землю - привести в Движение. Электрод. ...

amII: Sujata allait prendre son bain dans un étang; elle se souvient d'avoir une blouse rouge foncé, violet (grenat). Et la grande tortue se baignait aussi dans l'étang avec elle.... C'est tout ce dont Sujata se souvient. Selon Mère, la tortue est le symbole de l'immortalité. L'immortalité comme nous la comprenons, c'est la vie sans mort, la deuxième vie... Cette tortue accompagnait partout Sujata tout le long du chemin... depuis la maison de son « grand-père »... (Sujata précise que cette jeune fille plus petite et à la peau foncée (une Indienne) était également dans la maison de son grand-père et est sortie avec elle, puis l'a accompagnée tout au long du chemin avec la tortue — qui est-ce?...) Cela fait partie des visions qui veulent dire quelque chose, comme cette vision de 1956 où elle s'est vue dans un bateau avec sa mère, puis avec Mère, puis avec moi, jusqu'à l'« île de Mère ». Je crois que cette tortue est le symbole de la « réalisation » de cette vie. Sujata est « bien née » — je n'ai jamais vu quelqu'un comme elle sur la terre avec un subconscient aussi clair. C'est-à-dire que l'un des obstacles majeurs (sinon l'obstacle majeur) à la deuxième vie est inexistant ou quasi inexistant. « Ça » passe tout seul. Par contre, je ne sais pas s'il y a beaucoup de gens qui ont un subconscient aussi chargé que le mien (chargé de plusieurs vies !) On s'équilibre ( ! ) On pourrait dire que Sujata est « sans mémoire » (sauf celle de Mère) — quelle grâce inouïe ! c'est un cadeau des dieux. Je pense au subconscient qui m'afflige — il fallait peut-être un échantillon « probant ». Si celui-là peut traverser le Mur, ce doit être relativement facile pour d'autres. Il y a 32 mois aujourd'hui que je suis dans l'incubateur — ou l'éprouvette du Nouveau Monde ! Et 32 ans dans l'Inde. * Toujours cette Masse de saphir. 32 mois, cela fait beaucoup d'heures. Soir Si je devais faire un bilan, je dirais : le corps sent qu'il vit selon une autre loi. * En fait, la différence, c'est que ce n'est plus l'éprouvette be23, mais c'est l'éprouvette nm (du nouveau monde). Quelque chose d'individuel a disparu. Il est temps que ce Malheur soit changé. * Les secrets de la vie, je les connais, mais qui y consentirait? Je crois bien que je comprends tout, je n'ai jamais eu tant de connaissance depuis que... j'ai déchiré l'homme en moi comme une peau de bête. Si cette connaissance ne donnait pas le pouvoir d'en sortir, il vaudrait mieux naître comme Jean Bernesse, l'idiot de mon village breton. * Tant qu'il n'y avait d'autre « salut » que dans un ciel problématique (ou un enfer moins problématique) ou dans une « libération » évanescente, alors oui il valait mieux sauter dans la bande des parpaillots et des sacripants jusqu'à ce qu'on vous pende pour de bon, mais — mais maintenant qu'il y a cet espoir d'une vraie délivrance dans le corps et sur la terre, alors on peut tout jeter pour cela et dépecer la bête sans pitié — ça vaut la peine. Mon seul courage, c'est que l'on peut en sortir. Depuis sept mille ans, il n'y a eu qu'une voix et qu'un exemple parmi tout ce fatras de religieux et de spiritualistes, c'est la voix de Sri Aurobindo et c'est l'exemple de Mère. Enfin des gens raisonnables et convaincants physiologiquement ( ! ) Sinon, allons nous faire pendre. * En fait, jusqu'à présent, la Religion et la Spiritualité avaient seulement une utilité publique, avec les policiers, les lois et les Institutions, pour maintenir une certaine décence publique. Maintenant c'est autre chose. Les Papes et les Grands Talapoins peuvent aller dans le Musée des Horreurs antiiques. * On dirait que la vie est toute jeune ! C'est une nouvelle vie — Vie-Vie-Vie ! 15 janvier 1985 Je n'aurais pas cru que la « cafétéria » se serait réouverte (première séance du nouveau Parlement de l'Inde). Sujata me faisait remarquer que, depuis le départ d'Indira, de grands « accidents » se multipliaient à travers le monde (à commencer par Bhopal en Inde). Comme s'il y avait une rage de feu dans l'atmosphère terrestre. S'il pouvait y avoir un bon séisme sous leur cafétéria en pleine session, cela nettoierait beaucoup de saletés d'un simple coup... (Le Divin sait mieux que moi, heureusement !) Soir Et tout ça, tout ça qui nous semble si long, si douloureux, en une fraction de seconde on meurt, ça se retourne, et c'est comme un rêve à l'envers... C'est le plus étrange paradoxe de cette existence. C'est ce qui poignait le Bouddha : l'impermanence.



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